Samedi après-midi, lorsque je suis rentré dans ma circonscription, mes administrés m'ont demandé pourquoi nous siégions le vendredi soir et le samedi : le Gouvernement aurait-il entendu leurs doléances en matière de pouvoir d'achat, de sécurité, d'hôpitaux, d'écoles ? Quelle ne fut pas leur déception lorsque je leur dis qu'il n'en était rien, que ce gouvernement et cette majorité n'entendent pas et n'entendront jamais le cri du peuple qui souffre ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) La France va mal et le peuple voudrait que nous discutions de leur pouvoir d'achat, de leur sécurité, de l'hôpital et de l'école, plutôt que du musellement de l'opposition. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
« Qu'allez-vous dire au Gouvernement ? », m'ont-ils demandé. Que l'opposition reste debout, leur ai-je répondu, qu'elle combattra fermement cette loi organique et veillera à les défendre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)