Certes ! Mais je décris simplement l'évolution de Fret SNCF. Je rappelle d'ailleurs que, si son déficit s'élevait en 2000 à 87 millions d'euros, il atteint aujourd'hui 240 millions d'euros. Entre-temps, la maison mère SNCF a été mise dans l'impossibilité de venir au secours de cette société. La machine s'est mise en route et il faut bien, à un certain moment, se demander comment on va faire pour continuer.
Certains préconisent que Fret SNCF se place sur les seuls secteurs rentables, au détriment des autres. N'est-ce pas, d'ailleurs ce que prévoit le texte, qui encourage les opérateurs dits indépendants ou autonomes à se positionner, par exemple, sur le wagon isolé ? C'est là ce qui justifie, à nos yeux, qu'on réalise un bilan réel avant qu'il ne soit trop tard.
De façon plus générale, j'apprécie qu'on évalue les politiques publiques, et j'apprécierais donc qu'on le fasse pour celle qui a consisté à libéraliser en Europe différents secteurs, dont le transport ferroviaire. Selon vous, la situation s'est améliorée dans certains pays. Cela mérite examen.