Monsieur le secrétaire d'État, j'ai bien entendu vos arguments. Mon souci est de faire en sorte que l'AFITF joue le rôle que l'on est en droit d'attendre d'elle. Il n'y a pas trente-six solutions : ou elle ne peut jouer ce rôle, et elle doit disparaître ; ou elle doit être pérennisée, ce que je souhaite, et il faut en changer l'organisation. Dans ce cas, au lieu de laisser perdurer un droit de tirage sur le budget de l'État, il faut mettre en place des moyens financiers permettant d'assurer le financement des grands projets à travers l'agence.
Mon intention était d'ouvrir le débat, pas de le conclure. Nous devons être certains que cette agence pourra fonctionner comme nous le souhaitons. Après une longue expérimentation, nous avons des idées précises sur ce qu'il importe de faire pour passer à une nouvelle étape. Nous devons y réfléchir, soit pendant la navette, si vous pensez que nous en avons le temps, soit après, dès lors que vous vous y engagez, monsieur le secrétaire d'État. Si c'est bien votre état d'esprit, je suis prêt à retirer cet amendement.