Je voudrais répondre très brièvement, après ce que vient de dire M. Dionis du Séjour.
Vous nous avez dit, monsieur le secrétaire d'État, que le Parlement serait associé à la rédaction du schéma national des infrastructures. C'est une bonne chose, mais je crois qu'il nous faudra trouver un mode d'association qui nous permette, sur des dossiers, de poser la question des autoroutes.
Il convient de développer les autoroutes ferroviaires entre le nord et le sud de l'Europe, et d'arrêter le trafic des camions le long de cet axe. Ce trafic passe par l'Alsace, mais en raison de l'instauration d'une taxe sur les camions, il s'est reporté en Lorraine. Et si nous instaurions une taxe à notre tour, le trafic se reporterait en Champagne-Ardenne. Ce n'est pas la solution. Et ce n'est pas en créant de nouvelles autoroutes que nous traiterons cette question.
Par contre, faire des routes à trois voies ou désenclaver des régions, c'est un autre sujet. Il faut, à cet égard, des moyens de crible qui soient très clairs. Malheureusement, on ne voit pas dans ce texte – mais je ne dis pas que c'était facile à faire – dans quelle direction exacte on va aller en ce qui concerne l'autoroutier.
En tout cas, nous souhaitons, nous, développer les autoroutes ferroviaires – et il y avait un amendement à ce sujet, monsieur le rapporteur – entre le nord et le sud de la France.