Madame la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, le plan maladies rares mis en place en 2005 s'achève le 31 décembre prochain. Il aura permis à plus de trois millions de patients souffrant d'une des 6 000 maladies orphelines connues – chiffre sans cesse en évolution – de briser le huis clos de l'invisibilité et, pour nombre d'entre eux, d'entrevoir l'espoir d'un véritable effort de recherche, d'une réelle formation des professionnels à leur prise en charge et à leur suivi, d'une aide concrète et d'une vraie reconnaissance pour les familles qui vivent ce drame au quotidien, l'espoir enfin de pouvoir bénéficier dans un proche avenir de traitements efficaces.
La semaine dernière, à l'occasion d'un symposium à Paris sur l'Europe et les maladies rares, le Président de la République s'est prononcé sur la nécessité de poursuivre nos efforts.
Madame la ministre, quels enseignements tirez-vous des avancées réalisées par ce plan ? Comment comptez-vous exaucer le souhait du Président de la République que ces formidables progrès se pérennisent ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)