Monsieur le député, je pense que l'ensemble de la représentation nationale s'associe à la condamnation et à l'indignation devant les insultes dont notre hymne national et notre drapeau ont fait l'objet. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP, NC et SRC.)
Vous avez raison de dire qu'il s'agit de comportements délinquants. C'est la raison pour laquelle la ministre de l'intérieur a saisi le préfet de Seine-Saint-Denis afin que les délinquants en question soient déférés devant le procureur de la république de Bobigny, afin de répondre de leurs actes constitutifs de délits.
Bernard Laporte (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC) et moi-même avons rencontré le Président de la République, qui a lui aussi exprimé son indignation et condamné ces actes non seulement injurieux pour notre identité nationale, mais aussi contraires aux valeurs du sport. Nous avons décidé que si de semblables événements se reproduisaient, le match serait tout de suite suspendu et les ministres éventuellement présents dans l'enceinte sportive quitteraient celle-ci immédiatement. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC et sur quelques bancs du groupe SRC.)
Nous avons aussi indiqué qu'il n'y aurait plus de matchs amicaux avec les pays concernés pendant une période à déterminer avec la fédération française de football. (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.) Le président de la fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes, ayant assisté à cet entretien avec le Président de la République, il a été indiqué, en accord avec Bernard Laporte et moi-même, que la fédération française de football devait continuer son action d'éducation et de prévention de ces actes totalement condamnables (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)