De plus, actuellement, elle n'évalue pas à leur juste valeur les moyens dont doit disposer l'hôpital parce qu'elle est très incomplète dans l'appréciation qualitative de l'activité. Ainsi, madame la ministre, vous avez rappelé que, au moment de l'élaboration du budget global, des hôpitaux avaient abandonné des pans entiers d'activité ; c'est encore le cas aujourd'hui.
Prenez un service de pneumologie – il y en a beaucoup dans ma région, où existent malheureusement des besoins importants en la matière – : dans beaucoup d'entre aux, l'école de l'asthmatique n'existe plus parce qu'il n'y a pas les moyens de financer le service rendu à nos concitoyens qui présentent cette pathologie. Tout un pan entier de la prévention des complications des asthmatiques, y compris des crises d'asthme, disparaît.
Il en est de même pour l'école du diabétique. Dieu sait pourtant s'il est important de pallier les complications du diabète. Nous sommes là dans la logique de la prévention des complications des maladies chroniques.