Si j'ai bien écouté ce qu'ont dit la ministre et le rapporteur, je n'ai pas non plus manqué de relever également ce que nous disait M. Domergue qui, en s'exprimant sur l'article, nous reprochait de faire à la majorité un procès d'intention, comme si nous étions excessivement méfiants et réservés.
Je peux concevoir, même dans le cadre de cette réforme, qu'il y ait des directeurs conscients de l'intérêt médical, ouverts au débat collectif, ayant tout pouvoir mais donnant la parole et écoutant. Il y en aura, je n'en doute pas, mais, la nature humaine étant ce qu'elle est, il y aura aussi des directeurs qui, ayant tous les pouvoirs et obéissant aux ordres d'en haut, négligeront l'aspect médical. Si nous votons l'article 6, je vous prédis des lendemains très difficiles dans de nombreux hôpitaux.
Vous devriez écouter la sagesse de Mme Fraysse, chers collègues. Il vous reste quelques secondes pour vous mobiliser, pour vous rendre compte que le risque est trop grand et qu'il faut voter l'amendement qu'elle a excellemment défendu.
(L'amendement n° 971 n'est pas adopté.)