Monsieur le Premier ministre, la France, l'Europe, le monde doivent affronter une crise terriblement grave. Nous connaissons un recul sans précédent de la production industrielle et, au quatrième trimestre 2008, nous avons subi la plus forte baisse de croissance depuis 1974.
La tâche des États est difficile, chacun le comprend. Vous en appelez, monsieur le Premier ministre, à l'unité nationale. Mais comment vous croire quand, semaine après semaine, vous traitez par le mépris toutes – je dis bien toutes – les propositions des socialistes ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Murmures sur les bancs du groupe UMP.))