Madame la députée, les ondes électromagnétiques posent une question sanitaire majeure qu'il faut envisager dans sa globalité.
La semaine dernière, j'ai répondu à une question sur les antennes relais, en précisant que les études actuellement disponibles ne faisaient pas apparaître de risque sanitaire. J'ai aussi rappelé qu'une législation était à l'oeuvre, et que des études continuaient à être argumentées.
En ce qui concerne les téléphones portables, le principe de précaution s'applique, car les doses d'ondes sont éminemment importantes : dix mille fois supérieures à celles des antennes relais. Cette question a suscité des publications et des préconisations ; des précautions ont été prises.
Sur tous ces sujets, y compris sur les installations électromagnétiques qui s'adjoignent aux publicités dans le métro, nous continuons à faire des études qui seront finalisées en 2009 par l'Agence française de sécurité de l'environnement et du travail.
Cela étant, avec mes collègues Nathalie Kosciusko-Morizet et Chantal Jouanno, respectivement en charge de l'économie numérique et de l'écologie, nous organisons un colloque sur les ondes électromagnétiques qui aura lieu dans un mois. À cette occasion, les scientifiques, les associations et les élus envisageront, sur un plan sanitaire global, l'impact des ondes électromagnétiques, des antennes relais, de la téléphonie mobile, du Wi-Fi, des téléviseurs, et de ces nouvelles techniques publicitaires. Très prochainement, le ministère de la santé va ouvrir un site spécialement consacré à tous ces sujets, afin d'informer complètement les populations.