Nous arrivons au terme de cette discussion, et je regrette, comme nous avons eu l'occasion de le dire à quelques reprises, les conditions dans lesquelles elle a eu lieu. Au-delà du texte lui-même, je déplore que vous n'ayez retenu aucun amendement de l'opposition. Et lorsqu'ils étaient susceptibles d'être repris, vous avez à chaque fois pris l'engagement d'en tenir compte pour nous suggérer de les retirer. Comme nous ne l'avons pas fait, vous avez systématiquement demandé à votre majorité de voter contre.
Je suis certes un « jeune élu » – depuis 1997 –, mais c'est la première fois que je vois un texte de loi examiné dans ces conditions, et il doit y avoir une raison. Compte tenu de son importance, nous avons demandé un vote solennel – qui aura lieu mardi prochain – afin que toutes les personnes concernées sachent qui a voté et comment. Le contexte dans lequel nous avons examiné ce projet semble bizarre : les amendements de l'opposition ont tous été repoussés, et la majorité, qui n'en a déposé aucun, se contente, depuis vingt-quatre heures, de lever la main pour signifier son accord.