Le sens de cet amendement est évident : il vise à protéger les salariés des ports.
En effet, selon la rédaction proposée pour l'article L. 103-2 du code des ports maritimes, le grand port maritime pourra, à titre exceptionnel et si son projet stratégique le prévoit, continuer d'exploiter des outillages, notamment par le recours à des filiales. Vous l'aurez compris tout au long de ce débat, monsieur le secrétaire d'État : nous sommes par principe opposés à la privatisation de l'exploitation des outillages. C'est notre mise en facteur de l'équation que vous nous proposez. En effet, on peut supposer que votre texte sera voté puisque, même si nos collègues de la majorité ne s'expriment pas beaucoup, ils lèvent la main lorsqu'il le faut.