Ce que nous voulons avant tout, c'est éviter les conflits d'intérêts. Et Dieu sait que certaines places portuaires en ont connu – les élus marseillais le savent bien. Par ailleurs, il est impossible juridiquement de prévoir que siégeront au conseil des personnes qui ne sont pas des salariés du port. C'est le cas des dockers, et bientôt des grutiers. Imaginez la tête des syndicats de la SNCF si je proposais de faire entrer au conseil d'administration des salariés d'une entreprise routière, maritime ou aérienne !
Je vous le dis donc en toute courtoisie : le Gouvernement s'opposera à toute modification de la composition du conseil de surveillance.