Pour le moment, disais-je ! (Sourires.)
L'année prochaine peut-être, monsieur Lambert et monsieur Lecoq, nous occuperons notre place dans l'OTAN. Pour l'instant, rien n'est fait, aucune démarche n'a été entamée et, à la conférence de Bucarest, c'est un plutôt un refus européen qui a été opposé aux demandes de certains pays. Nous reprendrons notre place au comité des plans de défense – petit carré à gauche, alors que le petit carré à droite concerne l'activité nucléaire qui relève de notre souveraineté. Le Président de la République a dit hier, très intentionnellement : « Dans mon esprit, il ne peut y avoir de progrès sur l'intégration de la France dans l'OTAN que s'il y a préalablement un progrès dans l'Europe de la défense. » C'est assez clair.