La directive « retour » portait atteinte à la dignité humaine, monsieur Lambert, en prévoyant qu'une personne en séjour irrégulier puisse être détenue pour une durée maximale de dix-huit mois. Ce n'est pas du tout le cas de la France – M. Hortefeux s'en est expliqué hier – puisqu'elle limite cette rétention à trente-deux jours, la durée moyenne étant même de douze jours.