Si les agriculteurs européens ont toujours accepté les adaptations nécessaires, ils ont aussi besoin – et c'est le discours de la France – d'une certaine stabilité sans laquelle aucun investissement ne peut être lancé. Si nous avons mis la politique agricole commune au coeur des priorités de la présidence française, ce n'est pas parce que nous voulons imposer une vision française de la politique agricole commune, c'est parce que nous voulons que, longtemps avant l'échéance de 2012, puisse s'engager un débat serein, avec recul et hauteur de vue, sur l'évolution à long terme de cette politique agricole commune.