C'est en gaulliste engagé que je porte cette ambition qui implique que soit attribuée de par la loi, à chacun, une part de ce que l'entreprise gagne et de ce qu'elle investit en elle-même grâce à ses gains. Ainsi, aujourd'hui, je veux contribuer avec mes collègues de la majorité à ouvrir encore plus le champ de l'intéressement et de la participation pour renforcer l'assise domestique du capital des entreprises françaises, et, ce faisant, pour faire émerger une nouvelle gouvernance d'entreprise. Il s'agit d'un élément du dialogue social et du pouvoir d'achat. Mais je m'inscris en faux contre les affirmations que certains ont encore répétées en commission : le système participatif n'a pas vocation à se substituer au salaire et il faut arrêter de faire semblant de le croire pour entraver le progrès que nous voulons construire. Le salaire rémunère le travail ; le dividende rémunère le capital ; la valeur ajoutée produite par l'association de l'un et de l'autre permet de disposer de richesses qui sont dûment réparties entre les uns et les autres. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)