Kaboul – nous le savons tous, et vous aussi, chers collègues de l'opposition – deviendrait l'épicentre du djihadisme, voire la capitale d'un terrorisme aveugle. On observe déjà des métastases incontrôlables se répandre au Pakistan, dont les incertitudes politiques et la possession de l'arme nucléaire font planer de lourdes menaces sur le monde.
Faut-il rappeler que notre participation à l'opération de stabilisation a été décidée conjointement en 2001 par le Président de la République de l'époque, Jacques Chirac, et le Premier Ministre Lionel Jospin ? Faut-il rappeler que cette décision a été soutenue par la quasi-totalité des forces politiques de notre pays, sans jamais avoir été remise en question dans son principe ?
Faut-il rappeler que la présence internationale en Afghanistan a permis de faire de grandes avancées et que, même si elle est imparfaite, la démocratie fonctionne ?