Notre responsabilité est de ne pas tomber dans ce piège pervers d'une guerre de l'information asymétrique.
Ma conviction est donc que notre engagement en Afghanistan est légitime et nécessaire.
Notre engagement est légitime car il constitue la réponse de la France à l'appel du Conseil de sécurité des Nations unies qui a, au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, enjoint tous les États à agir pour prévenir les attaques terroristes à venir.
Il est légitime sur le plan du droit international, légitime sur le plan de la morale politique.
Notre engagement est aussi nécessaire car, sans lui, nous prendrions un risque majeur pour l'avenir, celui de voir les terroristes, dans leur dimension la plus obscurantiste et la plus intolérante qui soit, établir en Afghanistan une base durable pour exporter leurs pratiques les plus rétrogrades.