Ce jour-là, nous avons été présents parce que c'était pour la France, pour la sécurité des Français. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Dans ce domaine, il ne peut pas y avoir de sectarisme ou de politique politicienne. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Qu'on ne vienne pas nous dire, comme je l'ai entendu il y a quelques mois, qu'en 2001, lorsque M. Jospin, aux côtés du Président Chirac, envoyait les troupes, c'était pour une mission humanitaire, car, à l'époque déjà, on envoyait des Mirage et 200 hommes des forces spéciales. Croyez-moi, c'était bien pour une intervention militaire !
Enfin, alors que c'est la première fois depuis longtemps que les Français suivent avec autant d'intensité une opération extérieure, je voudrais m'adresser à tous nos concitoyens.
Dans le combat que nous menons contre la misère, contre la terreur, dans le combat que nous menons pour les Afghans et pour la paix, dans le combat que nous menons pour la sécurité de notre pays, il ne faut pas flancher, même si nous risquons de payer encore, hélas, le prix du sang.