Le deuxième impératif, c'est l'aide au développement et à la reconstruction, qui doit être une priorité absolue. À titre personnel, du reste, je regrette que la France n'ait pas les moyens de dégager plus de crédits à l'aide au développement et à la reconstruction civile.
En troisième lieu, je tiens, après vous, monsieur le Premier ministre, à évoquer le problème de la drogue. Le pavot est, hélas, le nerf de la guerre pour ceux qui financent les insurrections. Soyons clairs : il convient de lutter le plus brutalement possible contre les trafiquants, notamment en s'attaquant aux laboratoires.
Le quatrième et dernier impératif tient dans la nécessité d'une approche régionale globale de la question afghane ; je pense en particulier au Pakistan.
Mes chers collègues, s'il s'agit de refuser le fatalisme, je n'ai pas pour autant l'intention de nier la difficulté de la situation.