Il se bâtit dans l'écoute des convictions et des interrogations de chacun.
La situation afghane ne se prête ni aux postures ni aux caricatures. Il n'y a pas, d'un côté, les « militaristes » et, de l'autre, les « pacifistes » ; il n'y a pas, d'un côté, les « héros », et, de l'autre, les « lâches ». (Exclamations sur les bancs des groupes SCR et GDR.)
Sept ans après la mise en fuite des talibans et de leurs protégés terroristes, chacun est en droit de se poser des questions sur la stratégie militaire, sur les résultats de l'aide civile, sur les capacités du gouvernement afghan à s'imposer, sur la capacité au combat des rebelles, sur l'état de la société afghane.
Il faut regarder lucidement les choses en ne cédant ni à l'angélisme, ni au catastrophisme.