Enfin, l'augmentation du volume horaire de la publicité et le passage de l'heure glissante à l'heure d'horloge permettront d'assouplir le marché de la publicité et, partant, d'accroître les revenus des chaînes concernées.
En clair, cette réforme ne concerne pas seulement la télévision publique. Elle est bien plus ambitieuse : elle tend à bâtir un paysage audiovisuel moderne et adapté aux défis de la révolution numérique. C'est en ce sens, cher Michel Herbillon, que la réforme est historique : elle est globale et profonde. Un simple examen des articles du projet de loi le prouve : c'est l'ensemble du secteur audiovisuel qui est concerné, y compris l'audiovisuel extérieur, ou encore le Centre national de la cinématographie.
Enfin, grâce à l'engagement de l'État, pour lequel nous vous remercions de nouveau, madame la ministre, le financement de France Télévisions sera bel et bien assuré. Cessons les procès d'intention : j'entends dire ici ou là, sur les bancs de la gauche, que la redevance est le seul mode de financement légitime de l'audiovisuel public.