C'est un débat ancien. Il était donc tout à fait justifié d'en parler. Catherine Tasca, évoque l'existence d'« un secteur privé fort » : or nous avons un secteur privé fort et multiple. Dans deux ou trois ans, tout le monde aura dix-huit chaînes. Les pratiques ont complètement évolué, et je ne parle même pas du satellite ou du câble ! L'offre est multiple. Dans ce cadre, l'État choisit d'assumer ses responsabilités, et il le fait, comme l'a rappelé Jean-François Copé, avec des verrous : le verrou parlementaire, d'une part, et le verrou du Conseil supérieur de l'audiovisuel, d'autre part, dont je rappelle que c'est un collège, créé par vous-mêmes en 1989. C'est dire qu'il y a une double garantie !
J'estime qu'il y a un principe de responsabilité et un principe de liberté au sein d'un paysage audiovisuel à l'offre multiple et qui se justifie parfaitement.
Pour ces raisons, le Gouvernement émet un avis défavorable à ces amendements. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)