La suppression de la publicité en janvier 2008 était déjà discutable, pour un État dont le budget affichait un déficit prévisionnel de 42 milliards d'euros. Mais c'est une faute de persévérer en septembre 2008, alors que la prévision de déficit est de 52 milliards d'euros !
Que diable allons-nous faire dans cette galère, qui consiste à supprimer 800 millions d'euros de recettes marchandes par an, soit le tiers des recettes de France Télévisions, et à les remplacer par de l'argent public ? Chers amis de la majorité présidentielle, où sont nos convictions fiscales dans cette affaire ? Car, une fois que nous serons embarqués dans cette galère, il nous faudra boire le calice jusqu'à la lie, et nous aurons le choix entre la peste et le choléra. La peste, avec l'accroissement de notre déficit budgétaire, déjà abyssal ; et le choléra, avec l'accroissement de nos prélèvements obligatoires, que ce soit par la redevance ou par les impôts exotiques imaginés par les auteurs de ce projet de loi.
Mes amis, le Nouveau Centre vous appelle à vous ressaisir, à vous réveiller et à adopter la seule position de sagesse, celle d'Édouard Balladur : le report de cette suppression à la fin de la crise économique, qui est aujourd'hui devant nous.