Non seulement l'émergence de grands groupes privés, voulue par le Président, ne garantit en aucun cas un « mieux-disant », mais elle balaie de manière désinvolte l'idée, entérinée par la convention de l'Unesco sur la diversité culturelle, que la pensée et la culture ne sont pas des biens comme les autres.
Les usagers, les citoyens ont payé durant des décennies le développement sur tout le territoire national de réseaux qui appartiennent maintenant à des marchands d'armes et de béton. Aujourd'hui, un homme veut finir le travail de dépossession des citoyens, en alliant le monopole politique au monopole de l'argent.
Ce coup d'État médiatico-politique collera longtemps, j'en suis sûr, à la peau de son auteur.