Je ne le retire bien évidemment pas. On me parle d'un progrès sur les mini-motos, mais je ne les ai pas citées, puisque je savais que le problème était réglé.
Pour le reste, à qui fera-t-on croire dans ce pays qu'il est normal de pouvoir vendre des produits dont l'utilisation est interdite ? Si c'est ce que vous appelez la liberté du commerce, allons-y : autorisons demain la vente de drogue et ne coinçons que les utilisateurs !
Si on veut s'assurer que ces produits ne sont pas utilisés, la seule solution est d'en interdire la vente. Et je ne suis pas sûr, monsieur le ministre, qu'il faille chaque fois s'abriter derrière Bruxelles comme derrière un paravent, car cela ne fait que nourrir le sentiment anti-européen chez nos concitoyens.