Cette décision est antidémocratique : lorsqu'une question a été tranchée par référendum – que l'on ait voté oui ou non –, on ne court-circuite pas le peuple en lui disant que, désormais, elle ne le concerne plus et que ce sont les parlementaires qui auront le dernier mot. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Il est trop facile de changer les règles du jeu en cours de route. Moi qui suis originaire d'une terre de rugby, j'imagine ce qui arriverait si, au milieu d'un match, surtout si l'une des parties entrevoit sa défaite, l'arbitre, complice, changeait, par exemple, le nombre de remplaçants : il y aurait une émeute dans le stade !