Mon jour viendra peut-être, si je m'inspire de votre exemple. Cela dit, quatre versions, quand même ! c'est laborieux, d'autant que la cinquième version est peut-être à venir.
Face à cette proposition de loi qui veut mettre en place une machine à généraliser progressivement le travail du dimanche et à faire de ce jour-là un jour comme les autres, nous voulons réaffirmer tranquillement notre attachement à ce qu'il y ait dans notre société, chaque semaine, un jour de repos commun à tous. C'est une des conditions d'une vie sociale possible avec des activités communes, qu'elles soient familiales, culturelles, sportives, associatives, voire religieuses, ou autres. Nous ne considérons pas que le nec plus ultra de la distraction dominicale consiste à se promener dans des centres commerciaux pour contempler sur des étals des marchandises qu'on ne peut s'acheter.
Sur le plan des principes, il serait bon que vous demandiez à M. Sarkozy – je me tourne vers les parlementaires UMP qui, semble-t-il, rencontrent le Président de la République de temps en temps – de se mettre en cohérence avec lui-même. Il a découvert tout à coup à Versailles, l'autre jour, le programme du Conseil national de la Résistance. Rappelez-lui que ce programme prévoyait d'instaurer le droit au travail et le droit au repos.