Pour ce qui est du coût, les heures supplémentaires coûtent plus de quatre milliards d'euros et, au-delà du supplément de pouvoir d'achat qu'elles apportent à quelques-uns, on n'est pas sûr qu'elles créent beaucoup d'emplois.
Nous défendons l'idée qu'en temps de crise, lorsque les salariés sont désorientés, il est utile d'injecter de l'argent public s'il peut induire des créations d'emplois, de la consommation et donc relancer l'activité économique, car chacun sait que les gens issus des classes défavorisées consomment plus qu'ils ne thésaurisent. C'est une conception keynésienne qui n'est pas la vôtre. Prenez-en acte, car nous ne vous rejoindrons pas sur votre terrain.