Dans ces conditions – et c'est au Président de la République que je m'adresse par votre entremise – allez-vous accepter que la France soit mise en minorité, alors qu'en homme extrêmement actif, c'est pour l'exercer que vous avez voulu le pouvoir, et non pas pour subir les oukases des gnomes de Bruxelles, dont on a vu les résultats en ce qui concerne l'euro ?
Ma conclusion sera très simple, monsieur le président : il est manifeste qu'on nous présente aujourd'hui un texte qui porte atteinte, d'une part au rôle du Parlement, et d'autre part aux pouvoirs du Président de la République. Voilà pourquoi je crois qu'on fait fausse route : loin d'être un texte mineur, ce traité modificatif va précipiter l'Europe dans une impasse. Nous en reparlerons !