Un débat a déjà eu lieu sur le vin et on a évoqué une crise économique sans précédent pour les viticulteurs. Mme la ministre nous a expliqué à juste titre que l'article visant à créer une taxe sur l'alcool n'était pas inscrit dans une logique de santé publique mais de taxation du monde viticole en particulier.
Alors que notre rapporteur présente un amendement complémentaire visant à taxer les alcools forts, qui sont consommés très souvent le vendredi et le samedi soir, et que chacun connaît les drames que cette alcoolisation entraîne sur les routes, je ne comprends pas que Mme la ministre ne le soutienne pas. On a évoqué précédemment le chiffre de 1 million d'euros : il s'agit ici de 80 millions d'euros ! La position du Gouvernement est incohérente. C'est la raison pour laquelle je demande à Mme la ministre de bien vouloir s'expliquer sur l'avis du Gouvernement, à moins qu'elle ne cherche à défendre le cognac, dont la zone de production n'est guère éloignée de sa région. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Les socialistes, quant à eux, ne sont pas là pour défendre le champagne, contrairement à ce qu'a laissé entendre Mme Bachelot, même si nous estimons qu'il est important de se faire bien voir à Reims dans trois semaines.