Votre gouvernement, du reste, le reconnaît puisque M. Xavier Bertrand a dû admettre que le plan senior ne pouvait être considéré comme un succès dans la mesure où seulement vingt-deux emplois ont été créés. À dire vrai, il était difficile de prétendre le contraire. Vous proposez donc d'échanger la carotte contre le bâton : l'article 10 du projet prévoit que les entreprises qui proposeront des départs en préretraite devront désormais s'acquitter d'une CSG au taux de 50 % au lieu de 24, 15 %, ce qui devrait les dissuader de le faire. Soit. Mais, dans le même temps, vous pénalisez aussi les cotisations payées par les salariés, comme s'ils étaient demandeurs de ces départs précoces.