Si j'ai bien compris, monsieur Le Guen, vous êtes destiné au ministère de la santé…
La réforme de 2004 a permis d'infléchir les dépenses d'assurance maladie, en particulier celles liées aux soins de ville. Il faut évidemment poursuivre nos efforts. Sachez que le déficit que nous devons affronter, Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand, Valérie Létard et moi-même, aurait été bien plus important si nous n'avions pas, auparavant, lancé cette réforme.
Je voudrais, pour finir, car d'autres membres du Gouvernement me pressent (Sourires), dire à Mme Billard que nous prenons nos responsabilités : le retour à l'équilibre de la sécurité sociale exige évidemment, d'abord, de retrouver des conditions d'exploitation saines, à partir de réformes structurelles, pour infléchir le rythme des dépenses. C'est bien de cela qu'il s'agit. C'est exactement l'articulation des propositions qui sont les nôtres.
Je remercie enfin Valérie Boyer d'avoir souligné avec beaucoup de justesse la nécessité de renforcer la lutte contre la fraude. C'est un sujet très important. C'est une priorité du Gouvernement.