Certes, les générations futures seront en droit de nous reprocher les décisions que nous ne prenons pas aujourd'hui, mais pour ce qui concerne les internes actuellement en formation, il faut s'en tenir à ce qui a été annoncé, c'est-à-dire à l'ouverture d'états généraux. Ce n'est pas en quelque jours de discussion que l'on va régler le problème de la répartition des médecins sur le territoire, celui du conventionnement et de la rémunération des professionnels de santé. Régler toutes ces questions suppose des états généraux de la santé. Il faut donc les inscrire dans la loi, madame la ministre. Ils sont attendus par les étudiants et apaiseront leurs inquiétudes.