Jusqu'ici les bien-portants payaient pour les malades, désormais, les malades qui payeront eux-mêmes. Quant à l'ONDAM fixé à 3,2 %, il se veut réaliste mais fait réagir l'ensemble des acteurs de la santé qui auront à le gérer au quotidien.
Je souhaiterais surtout insister sur les mesures de régulation à l'installation des médecins, mesures hâtives, brutales et simplistes, qui soulèvent de fortes critiques et doivent être abandonnées. C'est pourquoi les députés radicaux de gauche soutiennent les amendements de suppression des articles 32 et 33. Les mesures coercitives ont clairement prouvé leur inefficacité dans plusieurs pays, comme au Québec et en Allemagne, nous ne devons pas tomber dans ce piège.