L'histoire ne s'achève pas là : grâce à cette action, la personne en question a pu, quelques semaines plus tard, faire valoir ses droits. Or, il s'est avéré qu'elle devait faire l'objet d'une régularisation, et non d'une reconduite à la frontière.
Voilà qui signifie tout simplement que la politique du chiffre que mène le Gouvernement s'attaque aux droits de la personne. Appliquons dès lors le parallélisme des formes : si j'étais passible d'une peine de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende, vous aussi, monsieur le ministre, qui menez une politique portant atteinte aux droits de la personne, devriez être en prison ! Cela aurait d'ailleurs été amusant : nous nous y serions retrouvés ensemble et, pour tuer le temps, aurions pu jouer aux échecs… J'aurais choisi les Noirs, et vous les Blancs !