Je vais conclure, madame la présidente, mais je n'interviendrai plus dans ce débat et, n'étant pas non plus intervenu depuis ce matin, permettez-moi d'achever mon propos. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)
M. Pinte, que j'estime et que je respecte beaucoup pour avoir partagé, ici même, dans les nuits chargées de l'Assemblée nationale, de nombreux combats, a rappelé une belle phrase du Président de la République : « Il y a un pays dans le monde qui sera généreux pour tous les persécutés : c'est la France. » J'approuve cette phrase.
Permettez-moi néanmoins de vous rappeler ce qui a motivé ma décision, le 28 août 2006, d'accueillir 400 personnes dans un gymnase de Cachan, alors que je n'en avais ni les moyens ni le droit. C'est Dom Helder Camara, qui disait ceci : « Je veux croire que tous les hommes sont des hommes, et que l'ordre de la force et de l'injustice est un désordre. » Et plus loin : « Je ne croirai pas que je puisse là-bas », aux quatre coins du monde, où se rend le Président de la République, « combattre l'oppression, si je tolère ici », c'est-à-dire dans notre pays, « l'injustice ». (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)