La première partie, un hymne à la générosité, j'y souscris totalement – qui pourrait ne pas le faire ? Dans la deuxième partie, j'ai entendu une demande d'accentuer la lutte contre le travail illégal. C'est ce que nous allons faire, comme me le demande expressément la lettre de mission signée par le Président de la République et le Premier ministre, qui figure elle aussi sur le site du ministère.
En revanche, à propos des condamnations, vous avez dit : « sans condamnation, comme vous le prétendez, ou avec condamnation comme nous le prétendons. » Cela ne peut exister, au nom même des principes que vous avez voulu incarner et évoquer. Si vous croyez à l'État de droit, une porte est ouverte ou fermée : ces condamnations ont ou n'ont pas existé. Si vous affirmez qu'il y a eu des condamnations, vous devez en apporter la preuve. J'ai dit à quel point je trouvais grotesques et mensongers les cas dont j'ai entendu parler jusqu'à présent.