Je crois, monsieur le ministre, que les associations, les bénévoles, les élus, tous ceux qui sont représentés ici ce soir aident à maintenir l'ordre public, par exemple à Calais.
Quand Sangatte a été fermé, nous avions dit à l'époque à Nicolas Sarkozy, parce que nos collègues en étaient déjà témoins, qu'il y aurait forcément là-bas des tas de personnes en errance.
Quand on est en errance, on a peu de moyens pour trouver où dormir, manger, se laver, et il est vrai que cela peut aussi générer délinquance et violence. Merci aux associations de maintenir l'ordre public grâce à leur sentiment profond que la dignité mérite solidarité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Merci à elles, merci aux élus, merci à cette population.
Monsieur le ministre, lorsque vous vous êtes rendu là-bas, je crois qu'environ 130 personnes ont été arrêtées. Une centaine ont été libérées. Où sont-elles ? Qui les nourrit ? Qui les aide ? Qui s'occupe de leurs enfants ? Qui s'occupe de leur dignité ? Elles sont dehors, dans ce que vous avez appelé la « jungle », et c'est parce qu'il y a des associations qu'elles peuvent encore survivre.