Je ne parle pas de vous, monsieur le ministre, vous n'êtes pas là depuis ce matin.
Vous nous avez choqués en parlant de mythe pour ce délit de solidarité. Je pense que vous n'avez pas réfléchi à ce que cela implique. Vous savez très bien que, pour placer quelqu'un en garde à vue, parfois menotté d'ailleurs, il faut que ce pour quoi on le prive un moment de liberté soit lié à un délit. Par conséquent, soit, comme le disait tout à l'heure Étienne Pinte, il y a un formidable problème dans les services de police et de gendarmerie lorsqu'ils procèdent à des interpellations de ce type, soit il y a vraiment un délit. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)