Nous avons à faire à de simples mises en garde dans le cadre des procédures de notre État de droit, pas plus, pas moins. Et cela n'arrive, avouons-le, qu'exceptionnellement.
J'ajoute à cela que, dans un certain nombre de cas, la distinction entre l'aide à caractère humanitaire – ou prétendue telle – et la recherche d'un profit, voire parfois une exploitation de la personne démunie, peut se révéler relativement floue. Nous sommes là alors dans de véritables dérives qui doivent être lourdement sanctionnées. Le temps me manque, mais je suis à votre disposition pour vous faire part d'exemples très concrets issus de la situation vécue à Mayotte et qui illustrent mon propos.
L'ensemble de ces réflexions étant faites, vous comprendrez qu'à mes yeux la sagesse commande de rejeter cette proposition de loi.
Je vous remercie de m'avoir écouté. (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)