Ces quelques exemples expliquent le désarroi des associations et le traumatisme de ceux ou de celles qui en ont été les victimes parce qu'ils ont exercé leur devoir de solidarité, leur devoir d'aidant.
Je m'arrête sur le mot d'aidant, puisqu'il fait polémique et que sa signification est controversée. Il y a bien lieu de préciser que l'aidant, c'est celui qui accueille le migrant, ce n'est pas le passeur. L'aidant, c'est celui qui accueille, qui donne à manger, qui soigne, qui abrite. Dans cet esprit, je souhaite que nos administrations, et en particulier celle du budget, ne confondent plus l'aidant et le passeur.