« J'étais un étranger et tu m'as accueilli » : cette phrase n'est pas seulement le titre d'un papier que j'ai commis il y a quelques mois dans le quotidien Libération, c'était ma situation jusqu'à ma naturalisation.
Réfugié avec mes parents, nous avons été accueillis à bras ouverts dans notre pays. Recueilli, avec mes frères, par une famille de républicains espagnols, réfugiés politiques, nous avons été protégés lorsque nos parents étaient poursuivis par la Gestapo. Ce sont les raisons pour lesquelles, depuis mon enfance, j'ai été, je suis et je serai toujours aux côtés des étrangers, des réfugiés et des migrants. (« Très bien ! » et applaudissements sur de nombreux bancs des groupes SRC et GDR.)