J'observe cependant que les dirigeants de ces deux entreprises, qui ont les meilleures capitalisations boursières, qui font des bénéfices et ne licencient pas, sont dans le dernier quart des rémunérations des dirigeants. Ces entreprises ont une taille mondiale : elles réalisent à peu près 20 % de leur activité en France et 80 % à l'étranger. C'est un marché en soi. Si l'on veut s'amuser à changer ce marché, il faut le changer dans le monde entier, parce que ces gens sont en concurrence les uns avec les autres sur un marché mondial. Nous avons aussi intérêt à avoir de bons dirigeants pour nos entreprises, dès lors qu'elles opèrent selon ces modalités et avec cette taille.