En ce qui concerne les entreprises privées qui ont été obligées de faire appel à des fonds publics, en particulier dans les secteurs bancaire et automobile, nous avons prévu trois mécanismes successifs : les engagements, pris en particulier par les banques, de respecter l'ensemble du dispositif AFEP-MEDEF ; le décret du 30 mars, que j'ai évoqué tout à l'heure ; enfin, le décret d'application du 20 avril, pris le jour de la publication de la loi de finances rectificative, et prévoyant notamment l'interdiction des stock-options et de l'attribution d'actions gratuites.
Enfin, il y a les entreprises publiques et semi-publiques, dont certaines sont cotées en Bourse. Qu'elles soient dans un secteur exposé ou non, deux de celles que vous avez mentionnées représentent la deuxième et la troisième capitalisations boursières. Leurs dirigeants, à l'exclusion de celui qui venait directement du secteur privé, se trouvent l'un comme l'autre dans le dernier quart de la moyenne des rémunérations des dirigeants du CAC 40.
Que vous trouviez ces rémunérations excessives, c'est une chose…