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Intervention de Jean Mallot

Réunion du 3 décembre 2008 à 21h30
Nomination des présidents des sociétés de l'audiovisuel public — Article 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

Nous avons tous à coeur de faire en sorte que, par les dispositions que nous allons voter – que l'UMP va voter, si possible sur notre conseil – l'image que nous donnerons soit meilleure que celle du projet de loi de l'UMP sur l'audiovisuel public en général, texte qui ne vise qu'à obtenir la mise à la botte de l'exécutif de cet audiovisuel public.

M'étant interrogé sur la façon dont le Gouvernement envisageait d'assurer cette image de la France dans le monde, je me suis reporté à l'exposé des motifs du projet de loi. J'ai lu que le Gouvernement souhaitait permettre à la France de mener une politique audiovisuelle extérieure plus cohérente. J'observe que cette majorité est au pouvoir depuis bientôt sept ans et, s'il y a un problème de cohérence dans la politique audiovisuelle extérieure de la France, il serait temps qu'elle le découvre et qu'elle nous fasse des propositions. Les explications de Mme la ministre dans les heures qui viennent seront précieuses, à cet égard.

Si on lit le paragraphe suivant de l'exposé des motifs, on s'aperçoit qu'il s'agit d'assurer – alors, oui, on y voit peut-être un peu plus clair – « l'émergence d'une grande puissance médiatique francophone ». Comment se mesure la grandeur d'une puissance médiatique francophone ? Se mesure-t-elle à l'audience, au poids économique, à la capacité de véhiculer une culture ? Je pense, là aussi, madame la ministre, que vous aurez à coeur de nous éclairer.

Cet article 7, sous des apparences techniques, fait partie de ces articles qu'on lit en tournant les pages, pour passer à l'article suivant. Cependant on s'arrête tout de même, parce que sa lecture nous amène à nous poser quelques questions.

J'observe que, dans l'exposé des motifs, vous évoquez une société dite « audiovisuelle extérieure de la France ». Le nom de la société ne figure pas dans le dispositif de l'article 7. C'est un peu comme lorsque l'on a examiné la fusion de l'ANPE et des ASSEDIC et que vous appeliez l'entité à venir « France emploi » – n'est-ce pas, cher collègue Jean-Patrick Gille ? – alors qu'elle se nomme finalement « pôle emploi ».

Il conviendrait donc que vous nous expliquiez, madame la ministre, comment vous souhaitez appeler cette société et pourquoi son nom ne figure pas dans la loi.

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