Je choisirai soigneusement mes mots, car je ne voudrais ni être désagréable ni accabler la majorité.
Vous affirmez l'importance de la politique extérieure de la France, que vous souhaitez regrouper afin de réparer toutes les bêtises de Jacques Chirac. Il n'est guère étonnant que le président Sarkozy, comme toujours lorsqu'il ouvre un dossier, décrète la rupture, juge la politique de Jacques Chirac catastrophique et affirme que nous allons voir ce que nous allons voir. Sur la première partie, nous ne pouvons vous donner totalement tort : la manière dont Jacques Chirac avait souhaité remettre 50 % de l'audiovisuel extérieur entre les mains de TF1 n'était sans doute pas très satisfaisante. Il arrive donc finalement au président Sarkozy de faire preuve de clairvoyance.
On nous dit que nous allons maintenant avoir un audiovisuel extérieur sérieux, solide, dont les parlementaires de la majorité comme de l'opposition pourront être fiers, et on lit dans la presse que le président Sarkozy se réjouit d'entendre parler français lorsqu'il séjourne dans un bel hôtel à l'étranger. Je suis heureux que le président ait trouvé un bel hôtel ; c'est certainement utile (Protestations sur plusieurs bancs du groupe UMP),…