Monsieur le secrétaire d'État, vous n'avez pas réellement répondu à la question posée par le président Ayrault. Il vous a dit que nous étions décidés à travailler sur chacun des articles au rythme qui est le nôtre depuis le début de la discussion. Et vous répondez : « À l'instant où je vous parle, je n'ai pas l'intention d'ouvrir ma boîte à outils constitutionnelle et d'empêcher le débat. » Vous ajoutez : « Chacun doit faire des efforts, nous sommes prêts au débat. Si vous faites des efforts, nous en ferons aussi et nous laisserons notre boîte à outils dans le placard. » Ces réponses ne peuvent pas nous satisfaire. Nous ne pouvons accepter cette forme de chantage. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous sommes une opposition responsable, qui défend le service public de l'audiovisuel.