…la méfiance, la xénophobie ! (Mêmes mouvements.) Pendant que vous occupez l'espace politique avec ces questions, vous réglez vos petites affaires autrement. Car vous avez des comportements plus avenants, plus affectueux, avec certains dès lors que vous les considérez – pour des raisons qui ne sont pas toujours convenables d'ailleurs.
La mesure que vous préconisez à l'article 4 est une extension du dispositif mis en place dans le cadre du contrat d'accueil et d'intégration créé par le projet Sarkozy relatif à ce que vous aviez cyniquement appelé « l'immigration choisie ». Vous avez fait voter des lois. Mais où est leur évaluation ? Vous seriez bien venus de vous inspirer de ce que dit le président d'Emmaüs France, Christian Deltombe – qui a au Gouvernement au moins un supporteur, M. le haut-commissaire, que vous fréquentez tous les mercredis matins, monsieur le ministre et monsieur le secrétaire d'État. Que dit M. Deltombe ? Il suggère, dans son courrier du 10 septembre dernier, qu'avant toute adoption d'une nouvelle loi, on puisse évaluer avec précision les effets des précédentes. Évidemment, tout cela ne vous intéresse pas parce que le dialogue – on l'a déjà vu hier –, c'est à la hussarde que vous le menez dès lors qu'il s'agit de choses importantes.